Et si la coopération était le moyen de promouvoir une meilleure égalité entre les hommes et les femmes ?
Ce serait trop simple, on aurait la solution sous les yeux depuis tout ce temps et personne n’essaye ? Non. Pas personne. Mais sans doute pas assez de monde ! Car la coopération, à la maison comme au bureau, est la meilleure manière de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, quel que soit son genre.
Et vous, pensez-vous que la coopération améliore votre quotidien ? La coopération est-elle importante dans votre vie de famille ? Dans votre couple ? Dans votre vie professionnelle ?
En ce 8 mars 2021, où en êtes-vous de l’égalité hommes femmes dans votre vie personnelle et professionnelle ?
La coopération véritable pilier de la vie en société
D’après Le Petit Robert, la coopération est l’action de participer à une œuvre commune.
Ainsi, la coopération devrait être davantage enseignée dès le plus jeune âge. Participer à une œuvre commune plutôt que d’être le meilleur en solo. Encourageons nos enfants à faire à plusieurs en mettant en commun les compétences de chacun, pour atteindre leur objectif et partager ensemble la satisfaction d’avoir réussi. Apprenons-leur à dépasser tous les préjugés de genre, de couleur et de religion, pour les aider à découvrir la richesse de l’autre. Qui sait ? Cela pourrait même donner des résultats sur d’autres grandes problématiques de notre société comme l’intégration des personnes handicapées ou celles d’origine étrangère, par exemple…
En tous les cas, si l’on souhaite que les femmes aient une place égale à celle de l’homme dans la société, commençons par faire évoluer les comportements du quotidien dans la sphère privée. En prenant l’habitude de coopérer en famille et dans son couple, on acquiert des réflexes qui deviennent naturels dans la vie publique : chacun est l’égal de l’autre, chacun participe aux tâches domestiques, chacun participe à une partie du job.
Laisser entrer la coopération dans la vie privée
C’est tout simple ! On mutualise les charges (financières, mentales) pour en tirer les bénéfices ensemble, selon nos objectifs communs : du temps pour soi et pour nous, une vie agréable et paisible, limiter les conflits dus à la fatigue et à la sensation d’être au service de l’autre, une maison propre, des bons petits plats et des enfants éveillés et en bonne santé.
Ainsi la coopération entre membres du couple participe à l’égalité homme femme en répartissant mieux le travail domestique, l’accès aux loisirs et la disponibilité pour le travail professionnel.
C’est également un exemple génial pour nos enfants qui seront les adultes de demain. Et comme demain se dessine aujourd’hui, il est temps d’y aller franchement : coopérons chaque jour pour plus d’égalité entre les hommes et les femmes !
Coopérer dans la vie professionnelle
C’est tout aussi simple quand on y pense. Cela revient à mutualiser les compétences pour réaliser les actions qui nous permettront d’atteindre nos objectifs communs. Et j’ai une grande nouvelle, c’est possible pour tous, à tous les niveaux et dans tous les secteurs ! Tout le monde a des objectifs. Et personne ne travaille totalement seul et sans contact avec quiconque.
La coopération dans le cadre professionnel permet là aussi un meilleur accès à l’égalité entre les hommes et les femmes, en considérant que chacun apporte sa pierre à l’édifice, sur la base de ses compétences et quel que soit son genre.
La coopération comme accélérateur de l’égalité hommes femmes
Essayez, vous l’adopterez ! Car cela changera votre vie à coup sûr, et vous participerez à votre échelle à ce grand changement de société que nous sommes si nombreux et nombreuses à appeler de nos vœux. Je suis convaincue que la coopération peut résoudre de nombreuses problématiques d’égalité, et en premier lieu celle de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Quand on coopère, on ne considère plus l’autre comme supérieur.e ou inférieur.e à sa propre valeur. L’autre devient un partenaire. Plus d’homme, plus de femme. Plus d’ouvrier, plus de manager. Plus de client, plus de prestataire. Juste des partenaires qui ont besoin les uns des autres pour atteindre leurs objectifs : fabriquer tel produit, s’implanter sur tel marché, promouvoir telle marque, servir le diner à telle heure, manger les produits du potager, avoir du linge propre, accompagner nos enfants sur le chemin d’une vie respectueuse de celle des autres…
Evidemment, le fait d’être une femme, d’être entrepreneure et d’avoir récemment mis au monde une petite fille, renforce encore davantage mes convictions. Oui ! Au 3e millénaire, il est temps que chacun et chacune puisse trouver sa place dans notre vaste monde et choisir sa vie, sans contrainte de genre.
Et ça commence à la maison !
À quoi ça ressemble la coopération dans la vie privée ?
Bon ok, mes amis vous le diront et je le sais parfaitement : j’ai la chance d’avoir un mec formidable ! ça simplifie forcément les choses. Evidemment. Mais la bonne nouvelle c’est qu’il n’est pas unique et surtout que chacun peut évoluer s’il en a envie.
En couple depuis 8 ans, voilà comment ça se passe chez nous. D’abord (et c’est sans doute le plus important) il ne m’aide pas aux tâches ménagères, nous les assurons ensemble ! Dis comme ça, ça parait évident. Ben oui mais ça ne l’est pas encore pour tout le monde, même en 2021. Et avec l’arrivée de notre bébé il y a quelques mois, on fonctionne encore plus de cette manière. On forme une équipe, on est partenaire. Chacun fait ce qui doit être fait pour notre confort commun, en fonction de sa disponibilité et en prenant sa part chaque jour. Chacun participe à ce que notre vie soit douce, et nous en partageons ensemble les bénéfices. Et ça marche plutôt bien !
Le congé parental pris par le papa, c’est de la coopération ?
En cette journée internationale des droits des femmes, mon magnifique partenaire de vie débute un congé parental de 7 mois pour s’occuper de notre bébé jusqu’à la fin de son premier été. Il le fait autant pour lui, que pour elle et moi. Et franchement, c’est le plus beau des cadeaux que nous puissions nous offrir à tous les 3. Je ne te remercierai jamais assez mon amour !
Quel plus beau symbole de cette évolution sociétale (lente mais certaine), qu’un papa qui prend son congé parental pour laisser à sa femme du temps pour relancer son entreprise, après une année doublement spéciale : Covid + grossesse. Voilà, c’est exactement comme cela qu’on coopère chez nous. « On fait une putain d’équipe » est d’ailleurs la Baseline de notre vie commune.
Au sujet du congé parental paternel, voici 2 informations que je vous laisse méditer :
- sur le site de l’INSEE, l’étude qui sort en premier sur le sujet du congé parental du père, date de 2013, les chiffres de 2010 ;
- les statistiques officielles françaises font état qu’après la naissance, seul 1 homme sur 9 réduit ou cesse temporairement son activité professionnelle, contre 1 femme sur 2.
Source : https://www.insee.fr/fr/recherche?q=cong%C3%A9%20parental+p%C3%A8re&debut=0
Ça laisse songeuse sur le chemin qu’il reste à parcourir pour l’égalité homme femme, si on n’est pas fichu de tenir à jour ces indicateurs-là. Avec un peu de mauvais esprit, on pourrait même se demander si cela intéresse vraiment nos pouvoirs publics ? D’ailleurs, y’a-t-il assez de femmes dans les instances de décision ?
Et coopérer dans sa vie professionnelle, est-ce que c’est difficile ?
Le prisme de départ est on ne peut plus simple : la coopération met tout le monde sur un pied d’égalité. C’est la base. Vous conviendrez qu’il est plus aisé pour chacun.e de donner le meilleur de lui/elle-même dans un climat de confiance et d’égalité.
En entreprise
Le saviez-vous ? En entreprise coopérative, les décisions se votent selon le principe d’1 Homme/Femme = 1 voix. Quel que soit le nombre de parts sociales détenues et quel que soit le poste occupé dans l’entreprise par le ou la votant.e.
ça pose les choses, non ? En coopérative, on fait ensemble pour un objectif commun et on partage les bénéfices (et les pertes) avec les travailleurs. Et ça fonctionne hyper bien !
J’ai une autre bonne nouvelle ! Même si votre structure n’est pas une coopérative, coopérer au quotidien est une simple question de volonté. Il s’agit juste de choisir de développer votre projet en vous appuyant sur des partenaires (et en les considérant comme tels) plutôt que sur des employés dont on ne veut pas voir la valeur humaine ajoutée.
Dans les relations client-fournisseur (ou client-prestataire)
La coopération est tout aussi simple à mettre en place. Encore une fois, il suffit de considérer l’autre comme son partenaire pour que des relations de travail saines, positives et constructives s’installent. Dans mon monde professionnel, cela se traduit par quelques règles de base, qui, si elles sont respectées par chacun, permettent de tirer le meilleur profit de la collaboration :
- un prix juste pour le prestataire comme pour le client : on propose une offre en adéquation avec les besoins et les moyens du client, le client rémunère le prestataire dignement sans avoir l’impression d’être une vache à lait ;
- le temps de travail sur la mission est organisé en fonction des échéances du client et des disponibilités du prestataire : on n’exige pas que son prestataire soit disponible du jour au lendemain sans considération pour son propre emploi du temps, lui ou elle aussi est un.e entrepreneur.e occupé.e ;
- le contrat signé est respecté par chacune des parties : délais de livraison, qualité annoncée, échéances de paiement…
- on est poli.e, respectueux.se et on donne le meilleur de ses compétences pour atteindre les objectifs qu’on s’est fixé ensemble !
Ce que m’apporte la coopération dans ma propre vie professionnelle
Les missions des clients qui me sont les plus fidèles, se passent toujours dans une saine coopération. Chacun apporte sa part et on forme ensemble une véritable équipe avec un objectif commun. Cette façon de gérer les relations clients a été la plus efficace depuis mes débuts en 2009. Quand ça ne fonctionne pas (parce-que malgré tout cela peut ne pas convenir à tout le monde), c’est principalement que le client ne se sent pas suffisamment l’égal du prestataire.
Vous serez doute d’accord avec moi pour dire que les clés du succès d’une mission sont :
- un climat de confiance,
- avec un cadre clair pour le prestataire,
- et un client qui aborde les choses avec sérénité.
Êtes-vous prêt.e.s pour jouer la carte « coopération » pour votre communication ?
Mes expériences personnelles comme professionnelles, me confirment chaque jour que lorsque chacun se sent l’égal de l’autre, c’est-à-dire ni meilleur.e ni moins bon.ne, on peut construire une collaboration fructueuse et épanouissante pour chacun.
Peut-être encore plus qu’ailleurs, dans les métiers de la communication, la confiance et le respect sont les piliers de toute collaboration efficiente. Vous vous mettez à nu.e devant votre prestataire pour qu’il/elle puisse saisir les enjeux de votre communication : vos valeurs, la technicité de vos offres, l’organisation interne de votre structure, etc. Pour vous proposer une stratégie de communication pertinent.e, le ou la chargé.e de communication a besoin d’un niveau élevé d’information concernant votre projet. Et vous n’auriez pas envie de dévoiler vos petits secrets de fabrication à quelqu’un que vous ne respectez pas et en qui vous n’avez pas confiance ?!
Une bonne coopération rend votre stratégie de communication mieux adaptée à vos enjeux, à vos besoins, à vos attentes. Et que vous choisissiez un ou une prestataire, cela n’a aucune importance, puisque vous faites appel à un partenaire compétent, à qui vous accordez votre confiance.
Et s’il était temps d’ajouter un peu de coopération à votre vie professionnelle ?
Vous avez besoin d’accompagnement pour votre communication et mes valeurs font écho à votre fonctionnement ? Et si nous construisions ensemble votre communication ?
Si vous avez lu cet article depuis le début, vous aurez compris que ma disponibilité augmente à partir d’aujourd’hui, grâce à la coopération privée avec mon fabuleux compagnon !
Photos Unsplash : Roman Kraft, Heike Mintel, Edu Lauton